La concaténation de points |
La concaténation de point est une méthode permettant de stocker les points d'une manière optimale: pour une image monochrome il n'y a, par définition, que deux couleurs, un point de l'image peut donc être codé sur un seul octet pour gagner de l'espace mémoire.
La compression RLE |
C'est une méthode utilisée par de nombreux formats d'images (BMP, PCX, TIF).
Elle est basée sur la répétition de bits consécutifs. Une première
valeur (codée sur un octet) donne le nombre de répétitions, une seconde la valeur à répéter
(codée elle aussi sur un octet.
la phrase suivante "aaaaahhhhhhhhhhhhhh" donnerait "5a14h", elle est trés utile dans ce cas là.
Par contre dans "salut" cela donne "1s1a1l1u1t", elle s'avère ici très coûteuse...
Malgré tout cette méthode est peu difficile à mettre en oeuvre. Il exsite des variantes dans lesquelles on encodera l'image par pavés de points, selon des lignes, ou bien même en zigzag.
La compression LZW |
Ses créateurs sont Abraham Lempel et Jakob Ziv, ils ont créé le compresseur LZ77 en 1977
(d'où son nom). Il était alors utilisé pour l'archivage (Les formats ZIP, ARJ et LHA l'utilisent).
En 1978 ils créent le compresseur LZ78 spécialisé dans la compression
d'images (ou tout type de fichier de type binaire).
En 1984, Terry Welch le modifia pour l'utiliser dans des contrôleurs de disques durs, son initiale vint
donc se rajouter à l'abréviation LZ pour donner LZW.
LZW est un algorithme très rapide aussi bien en compression qu'en décompression, il substitue des motifs en construisant au fur et à mesure un dictionnaire. De plus il travaille sur des bits et non sur des octets, il ne dépend donc pas de la manière de laquelle le processeur code les informations. C'est un des algorithmes les plus populaires, il est utilisé pour les formats TIFF et GIF.
Construction du dictionnaire:
Le dictionnaire est initialisé avec les 256 valeurs de la table ASCII. Le fichier est découpé en chaîne d'octets (ainsi pour des images
monochromes - codées sur 2 bits - cette compression est peu efficace), chacune de ces
chaînes est comparée au dictionnaire et est ajoutée si jamais elle n'y est pas présente. Pour la décompression l'algorithme reconstruit
le dictionnaire dans le sens inverse, il n'a donc pas besoin d'être stocké.
Compression
L'algorithme parcourt le flot d'information en le codant, si jamais une chaîne est plus
petite que le plus grand mot du dictionnaire elle est transmise.
La compression Huffman |
C'est David Huffman qui l'a mis au point en 1952. Ce type de compression donne de bons taux de compressions, notamment pour les images monochromes (les faxs par exemple).
La compression JPEG |
Son nom (Joint Photographie Expert Group) provient de la réunion en 1982 d'un groupe d'experts de la photographie, dont le principal souci était de travailler sur les façons de transmettre des informations (images fixes ou animées). En 1986, l'IUT-T mis au point des méthodes de compression destinées à l'envoi de fax. Ces deux groupes se rassemlèrent pour créer un comité conjoint d'experts de la photographie (JPEG).
Contrairement à la compression LZW, la compression JPEG est une compression avec
pertes, ce qui lui permet, en dépit d'une perte de qualité un
des meilleurs taux de compression (20:1 à 25:1 sans perte notable de qualité.
Cette méthode de compression est beacoup plus efficace sur les images photographiques
(comportant plein de pixels de couleur différente) et non sur des images géométriques
(à la différence de la compression LZW).
Les ruses: